Vinciane Despret, Bêtes et Hommes et Tom Regan, Les droits des animaux

salut les amis, je vous faire part de mes résumés de lecture sur déjà deux livres, qui selon moi sont plutôt pas mal mais qui restent à approfondir.


Vinciane Despret, Bêtes et Hommes, Gallimard, 2007,
Dans ce livre on retrouve :
Dans l’introduction :
• La relation aux animaux est une question de société de 1ère importance
• Puisque l’on change alors les représentations que nous nous faisons du monde changent mais selon les mentalités, il semblerait que les animaux ne changent pas : « dormant sous la chaude couverture que nous avons projeté sur eux ». On a une fausse image (on risque également le contraire de faire « une histoire des animaux »
• Classification des animaux :
1) « autres » organiseraient l’ordre du monde sur un mode mythologique ou magique mais moins soumis que le notre au réel.
2) Aucune des représentations ne décrit le monde tel qu’il est.
• L’enquête de l’anthropologue P. Descola ne cesse de le montrer, les manières dont la majorité des cultes expérimente la continuité entre les humains et les non humains sont certes diverses mais rares sont celles qui reposent sur l’opposition tranchée qui accompagne nos façons de penser. (à approfondir)
Dans le chapitre 1 : « Les animaux transforment les hommes »
• On emploi souvent des métaphores qui emploient les animaux pour décrire les humains. Ceci est très courant dans la langue : « Manger comme un cochon » « être malin comme un singe » « avoir une mémoire d’éléphant.
Dans le chapitre 2 : « les animaux sont des étrangers pour les hommes »
• Les animaux font des choses incompréhensibles de notre point de vue.
Dans le chapitre 3 : « Les animaux ont un métier »
• Pour dire cela on se base sur des valeurs du passé (ce qui pose problème puisque l’on évolue)
Conflits de voisinage :
• Certains veulent des animaux
• D’autres les refuses
• Ex du pigeon biset :
1) Ils mangent des déchets
2) Roucoulent toute la journée
3) Font des fientes
4) Transmettent des maladies
5) … Mais d’autres leur donnent à manger.
• Les conséquences fâcheuses qui pourraient advenir si cet oiseau disparaissaient serait que d’autres espèces animales les remplaceraient tel que le pigeon ramier qui obligerait de nombreux animaux à l’exode
• L’animal demande du temps et du travail et souvent de l’argent.




Tom Regan, les droits des animaux, Hermann éditeurs, 2012
Remarque : Les gens ne réfléchissent pas au-delà de la race d’un animal. Un chien ressemble à tout les autres chiens (le chien ne change pas)
• Ils conservent leur identité au cours du temps comme les hommes
• L’animal a une psychologie qu’il ne faut pas oublier ou soustraire au physique (il y a une identité psychophysique

1) Autonomie des animaux
Selon Kant, l’individu est autonome que si il est capable d’agir d’après des raisons dont il peut vouloir l’adaptation par tout autre individu placé en position siilaire (hors acception des préférences)
Au sens Kantien, les animaux ne sont pas autonomes car quand ils ont le choix, il se rabattent le plus souvent sur l’habitude. Les animaux ont un comportement holiste.
Le droit au vivre bien, c'est-à-dire le droit d’accéder à une nourriture adéquate, de l’eau et du repos est indispensable et universelle qui s’applique aussi bien à l’homme qu’à l’animal.



Bonne lecture